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En route pour Pâques 2025: Jour 26

  • suecathie6
  • 3 avr.
  • 2 min de lecture

"La malediction du figuier - parabole vivante"

Jour 26 - Jeudi 3 avril

Lecture biblique:  Marc 11 v 12-25



Réflexion

Hier, nous avons lu comment Jésus est finalement arrivé à Jérusalem, où il a été accueilli comme un roi par la foule, avant de quitter la ville. Le passage d’aujourd’hui se déroule le lendemain. Jésus retourne à Jérusalem et se rend au Temple, qu’il avait brièvement visité la veille. Son passage au Temple (v. 15-19) est encadré par un épisode qui, à première vue, peut sembler étrange : la malédiction d’un figuier (v. 12-14 et v. 20-25). Pourtant, cet événement est essentiel pour comprendre les actions de Jésus au Temple. Ces deux épisodes – le figuier et le Temple – sont profondément liés.


L’histoire du figuier est en réalité une parabole vivante. Au lieu de raconter une parabole sous forme de récit, Jésus transmet une leçon à travers ses actions. Dans l’Ancien Testament (par exemple, Osée 9.10,16 et Michée 7.1-2), le figuier symbolise Israël. Il représente le peuple de Dieu, qui est censé porter du fruit. Jésus reprend cette image prophétique pour adresser un message aux Israélites de son époque : « Vous êtes le figuier de Dieu. Vous avez été créés pour porter du fruit et glorifier Dieu. Mais où est votre fruit ? Par vos actes, vous vous éloignez de votre appel. » La malédiction du figuier agit donc comme un avertissement solennel adressé au peuple.


Cette parabole vivante introduit et éclaire l’acte prophétique de Jésus dans le Temple, en soulignant encore davantage la portée de son geste. Comme le figuier, le peuple de Dieu existait pour glorifier Dieu, tout comme le Temple. Tous deux étaient censés conduire les nations vers Lui et être un lieu de prière. Mais le peuple a failli à sa mission – comme un figuier stérile – et le Temple est devenu « une caverne de brigands » (v. 17). Le lendemain de son entrée triomphale, Jésus adresse donc un avertissement à travers ces deux actions marquantes. Il n’est pas étonnant qu’après son intervention au Temple, les autorités religieuses aient cherché à le faire mourir (v. 18).


Si ce passage contient un message de jugement pour le peuple de Dieu, Marc veut aussi montrer à ses lecteurs en quoi la venue de Jésus est une bonne nouvelle. Jésus est venu restaurer l’appel du peuple de Dieu : glorifier le Seigneur, porter du fruit pour Lui et être une maison de prière pour toutes les nations.


Activation

Prenez le temps de réfléchir : votre vie porte-t-elle du fruit ? Deux aspects sont en jeu :

  • Le fruit d’un caractère transformé, peu à peu, par l’action du Saint-Esprit.

  • Le fruit de votre témoignage auprès de ceux qui ne suivent pas encore Jésus.

 
 
 

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